Les éléments “incontournables” de la RP 

Dernière MàJ 26 mai 2024

Infos pratiques 

• au début 

• pourquoi on est là ce soir : intentions du moment (quelque soit le format de la “RP”, poser le cadre)

• Surtout ne pas partir sans remplir le formulaire,

• Nous ne sommes pas là pour débattre sur ces constats, mais pour explorer nos possibilités face au massacre écologique en cours. Rappeler qu’on peut fournir sources

• vers la fin 

• Le nerf de la guerre c’est l’orga → 7 personnes en orga pour 1 personne en action. Faire la liste de toutes les façons d’aider comme sur le wiki public 

• Insister sur la situation économique de la campagne et le don mensuel.

• Annoncer prochaines dates de moments conviviaux et de JEFA

Qui nous sommes 

• Riposte : Collectif citoyen de résistance civile non-violente désormais au service de la SSAD

• Notre revendication en quelques mots : L’intégration de l’alimentation dans le régime général de la sécurité sociale à échelle nationale

• intransigeant sur l’antiracisme

• monde plus juste, équitable et solidaire

• que les paysans et paysannes puissent vivre dignement de leur travail. 

• organiser les conditions de notre sécurité alimentaire. 

• Pour monde vivable pour tous et contre l'inéluctabilité d'un monde vivable pour une poignée d'individus seulement

• La légitimité de notre combat : la SSAD, la démocratie au service de l’écologie et du social

• Après la rénovation énergétique des bâtiments, nous nous attaquons à un sujet plus ambitieux et systémique : La sécurité sociale de l’alimentation durable.

• NOTA BENE : 

• Nous ne créons rien, nous rejoignons la lutte ! →  Les membres du Collectif SSA travaillent depuis plus de deux ans pour construire un projet de sécurité sociale de l'alimentation et répondre aux enjeux agricoles et alimentaires.

• nous sommes “membres observateurs” de ce collectif

Nos objectifs 

Nous voulons que les Etats agissent à la hauteur de l'urgence écologique.

• Obtenir des avancées importantes et revendicables sur la SSAD dans le but, ultérieur, qu’elle soit instaurée à l’échelle nationale.
  
  

• La demande : 

• demande CONCRETE:  que l’état mette en place un financement pour que la sécurité sociale de l’alimentation soit ajoutée au régime de la sécurité sociale actuelle. 

• Autrement dit : la mise en place de la SSAD au niveau national avec un budget mis en place directement par notre gouvernement 

• Demande, avec plus de précisions : 

• 120 milliards d’euros par an de budget avec un système de cotisation comme prévu ci-dessus (partagé entre des financements de l’état et des cotisations

• Mise en place d’une carte de 150€/mois pour chaque citoyen.ne

• Mise en place d’assemblées citoyennes pour décider des critères que doivent remplir les produits (accompagnées de formations des membres de l’assemblée)

• Mise en place d’une charte de recommandation de macro-critères en collaboration avec les expert.es du sujet
  
  

• En attendant, nous participerons et développerons avec nos alliées les initiatives locales jusqu’à ce que cela soit généralisé à toustes. 

•  Créer un réseau inter-luttes afin de faire vivre l’imaginaire autour de notre revendication

La SSA 

• SSA, c’est quoi ? les trois piliers :

•  universalité → sanctuarisation du budget de 150€/mois et inconditionnellement pour toute personne de la naissance à la mort (carte vitale de l’alimentation)

•  conventionnement démocratique → critères établis démocratiquement, par les usagers eux-mêmes maîtres de leur propre destin

• cotisation sociale → caisses indépendantes et auto-gérées
  
  

• SSA, pour quoi faire ?? 

• Mesure phare, liant avec force écologie, social et démocratie

• garantir les besoins alimentaires de la population,

• respecter les limites planétaires, 

• enclencher la transformation profonde de notre modèle agricole imposé par le changement climatique,

• et assurer une vie digne aux paysannes et paysans qui nous nourrissent au quotidien

• pour atténuer + s’adapter aux catastrophes à venir 

• stopper les gigantesques effets destructeurs sur la planète générés par l’agriculture industrielle à elle seule 

• et s’adapter aux effets du dérèglement climatique (agriculture paysane est résiliente : sécurité alimentaire), éviter fascisme (pari de s’en sortir par plus de démocratie : démocratie alimentaire), lutte contre la pauvreté (universalité)

• D’autres victoires et avancées sont à venir : la SSA n’est qu’un début !

Notre rapport aux autres acteurs 

•  A qui nous nous adressons ? 

• La justice. S’en remettre volontairement à la justice, contre-pouvoir → jeu des institutions. Dans une démocratie fondée sur la séparation des pouvoirs. La justice doit positionner entre la non-violence de la résistance civile et la violence liberticide et écocidaire du gouvernement

• aux citoyens, 

• leur faire prendre position.

• entrer en résistance civile : 

• Rejoignez-nous ! Mais sinon, si notre mode d’action ne vous convient, d’autres organisations ont besoin de vous ,résister est vital

• tout un chacun peut aider, quelles que soient ces particularités,  il y plein de façons d’aider différentes !

• Qui sont nos adversaires ?

• gouvernement criminel : profits, libre-échange, condamnations judiciaires, destruction délibérée et non plus “inaction”

• grande distribution et leurs marges sur le dos des paysans et consommateurs

• agro-industrie, mondialisation de la production alimentaire

• FNSEA

Ceux qui sont en position de décider pour toute la société persistent à protéger les privilèges d’une petite élite dont ils font partie, malgré les souffrances immenses infligées à tous les autres.Ils agissent délibérément et en connaissance de cause, choisissent d’accentuer les inégalités et la crise qui produit le réchauffement climatique.Cette allégeance [au grands groupes agro industriels] elle est anti démocratique, et va à l’encontre même des engagements politique du gouvernement en matière climatique et écologique. 

•  Qui sont nos alliés ? 

• avec les organisations de la société civile : 

• humilité : Il ne s'agit pas de dire que notre rôle est plus important ou le seul important, mais qu'il est nécessaire, et peut être complémentaire avec les autres façons de faire. Il faut des forces sur tous les fronts, sur l’ensemble du répertoire d’action

• convergence : tisser des liens, coordination avec les autres acteurs, établir des partenariats. Chaque mode d’action doit être suivi pour aboutir à un changement de société → stratégie partenariale

Notre compréhension du monde 

• Limites planétaires, points de bascule, et leurs conséquences (notamment notion de sécurité alimentaire)

Pas de retour en arrière possible, ça sera exponentiellement la merde, bien que tout dixième de degré comptera toujours: points de bascule,  limites planétaires, et lier à la notion de sécurité alimentaire

• Alimentation → GES → changement climatique

• C’est le plus grand défi que l’humanité n'a jamais eu à relever MAIS on peut inverser la tendance : alimentation comme bénéfique pour l’environnement 

• déstabilisation de nos sociétés et prise de position dans la cristallisation du conflit en cours : la déstabilisation profondes de nos sociétés par le déréglement climatique et les crises économiques successives va mécaniquement mener à soit un débouché institutionnel fasciste (cad autoritaire, nationaliste et conservateur), soit un basculement vers plus de démocratie, d’égalité et de partage. 

• Pour poursuivre l’accumulation des profits des plus riches, il faut diviser le peuple et désigner des boucs émissaires qui seraient responsables de l’appauvrissement général, alors qu’en réalité les richesses sont accaparées

• Que c'est un danger réel et imminent (en France) et généralisé dans le monde, et qu'on a besoin de pousser de toutes nos forces dans le sens inverse

• Parce qu’il est déjà trop tard pour certains pans du vivant. 

• 32% des français déclarent ne pas pouvoir faire trois repas équilibrés par jour pour des raisons financières, et la malnutrition est un problème de santé publique 

• violences alimentaires : faim, malnutrition, violence symbolique de l’aide alimentaire

• précarité alimentaire, malnutrition, insécurité alimentaire

• souveraineté alimentaire, démocratie alimentaire, droit à l’alimentation

• aide alimentaire : mauvaise politique : 

• parce que logique de charité et non d’émancipation 

• ne parvient pas à nourrir tout le monde 

• ne peut être qu’une solution de court terme 

• Les sols sont beaucoup moins fertiles qu’auparavant  → insécurité alimentaire à terme

• Déclin de la biodiversité. → extermination des pollinisateurs → insécurité alimentaire

• “Le droit à l’alimentation est le droit d’avoir un accès régulier, permanent et libre, soit directement, soit aux moyens d’achats monétaires, à une nourriture quantitativement et qualitativement adéquate et suffisante,”

 → liens humains à travers l’alimentation (social) et rapport à la terre (écologie)

Sur notre lutte 

• le problème est une question de volonté politique : c’est sur elle que nous agissons

• la RC = entrer ouvertement en conflit avec l'injustice , de la révéler et de la combattre: par la conflictualité, ce qui nous distingue du plaidoyer qui va chercher à la déconstruire, à convaincre, ou à d'autres qui vont être dans la négociation..

• nous agissons par légitime défense 

• légalité versus légitimité

• Amener l’opinion publique à se positionner sur cette injustice

• Créer un véritable rapport de force avec les personnes qui détiennent le pouvoir pour forcer un changement. 

• Organiser un nombre croissant de personnes 

• Organiser des épisodes de résistance civile climatique de masse et non-violente en France autour de revendications claires, qui posent un dilemme à nos adversaires.

• Assumer ses actes, à visage découvert et non-violents

• La résistance civile non violente n’est pas un déni de violence. Au contraire, la violence est partout, mais elle est rendue invisible ou elle est banalisée(les agriculteurs qui se suicident le font en silence, les personnes qui ne mangent pas à leur faim souffrent en silence… ). La non-violence est stratégique.  

• Le temps nous est compté et les autres façons de faire ont été épuisées. Elles restent nécessaires, mais la résistance civile peut venir catalyser tous ces efforts pour les voir se concrétiser. 

Sur d’où on parle 

• La France est un des pays les plus responsables, et le Sud Global souffre en première ligne des catastrophes naturelles.

• Dignité humaine de faire ce que nous pouvons

• tout le monde peut contribuer à cette lutte selon le temps, les ressources financières ou les compétences dont il dispose. 

• MAIS nous avons conscience de nos privilèges, et ils sont différents en fonction des individus. Nous en profitons pour agir comme nous le pouvons. 

• Parce que d’autres ne peuvent pas agir → responsabilité de nos privilèges
  Aussi nous avons le devoir d’agir en conscience, pour celles et ceux qui peuvent plus difficilement se le permettre.

• On n’est pas tou.te.s égaux face à la police en fonction de notre couleur de peau, religion, racisé ou non, genre, classe sociale…

• Tous les ans, plus de 150 activistes pour l’environnement sont tués, pour la très grande majorité, dans le Sud Global. Bien qu’il n’est pas facile d’agir, et que notre société devient de plus en plus répressive, nous n’en sommes pas encore là. 
  
  
  

  Notre métarécit au prisme de notre revendication

  Nous : les personnes qui veulent construire un monde meilleur ;

  Eux : le pouvoir exécutif qui favorise les intérêts de l’agro-industrie et de la grande distribution à nos dépends ;

  Maintenant : la croisée des chemins, entre une société plus fragile, inégalitaire, et la destruction toujours plus profonde de nos conditions d’existence – ou bien une société plus juste et résiliente, respectueuse des limites planétaires ;

  Problème : nos modes de production et de consommation de nourriture ne respectent pas les limites planétaires et n’assurent pas une alimentation saine pour tous·tes ;

  Choix : s’organiser pour perturber le cours normal des choses et imposer à l’agenda politique un système d’alimentation durable pour toutes et tous, assuré par une contribution en fonction des revenus ;

  Vision : un monde plus juste et résilient, organisé de manière à respecter les limites planétaires et à subvenir aux besoins de toutes et tous ;

  La vision du socle ADN: Un monde où les États agissent concrètement et d’une façon socialement juste à la hauteur de l’urgence du dépassement des limites planétaires.